Univers Freebox vous propose aujourd’hui le test du smartphone Moto G7 Play récemment arrivé dans la boutique en ligne de Free Mobile et affiché à 169 euros. L’offre n’est pas totalement inintéressante, au regard du prix attractif. Surtout si vous cherchez un modèle compact.
Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque, voici un rappel des principales caractéristiques du Moto G7 Play qui coûte 169 euros chez Free Mobile.
– Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 632)
– Mémoire vive : 2 Go
– Écran : dalle IPS 5,7 pouces offrant une définition HD+ (1 512 x 720 pixels)
– Audio : son produit par le haut-parleur d’appel
– Stockage : 32 Go (extensible par MicroSD)
– Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
– Capteur photo dorsal : 13 Mégapixels
– Capteur photo frontal : 8 Mégapixels
– Prise casque : oui (tranche supérieure)
– Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
– Connectivité Bluetooth : version 4.2
– Support NFC : non
– Batterie : 3 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 5 Watts fourni
– Système d’exploitation : Android 9.0 Pie
– Protection : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale
Un smartphone compact
Ce qui ressort en premier lors de la prise en main du Moto G7 Play, c’est le format compact et le poids léger. On est loin de l’effet parpaing de certains modèles.
Le bloc photo centré et large participe de son côté à la stabilité, si vous êtes de ceux qui utilisent leur smartphone posé sur la table.
Un écran correct, mais un son passable
L’écran du Moto G7 Play n’offre pas la meilleure définition. Sa large encoche, qui sert à accueillir le capteur photo, le flash et le haut-parleur d’appel, se révèle encombrante en jeu et en lecture vidéo. L’écran se montre en revanche assez lumineux pour un usage en extérieur avec un bon ensoleillement. Rien à signaler non plus concernant la glisse sur la vitre. Aucune accroche désagréable.
Parlons maintenant du son, produit ici par le haut-parleur d’appel au-dessus de l’écran. Si le haut-parleur propose un son assez puissant, on n’apprécie pas vraiment de le pousser à fond. Les basses sont absentes et les aigus agressent les oreilles. Pas mieux du côté des écouteurs fournis, que l’on remplacera sans regret.
Des photos d’appoint, rien de plus
Si les clichés produits par les capteurs 8 et 13 Mégapixels (des définitions qui dépendent d’ailleurs du ratio choisi) ne sont pas exceptionnels, ils pourront servir pour de l’appoint ou pour les réseaux sociaux.
On peut noter quelques aspects intéressants comme la présence d’un flash LED à l’avant et à l’arrière, ou encore les deux pivots du poignet qui servent à lancer l’application photo (smartphone déverrouillé ou avec l’écran éteint) et à passer entre les capteurs avant ou arrière.
Ci-dessous, des photos dans leurs versions normales, puis zoomées :
D’autres photos de jour :
Une photo en intérieur :
Deux exemples de selfie :
Une photo de nuit :
Une 4G sans prétention
Nos tests de débits en 4G nous ont permis d’osciller entre 70 et 120 Mbit/s en extérieur, dans les zones plutôt bien couvertes.
Ci-dessous, le résultat obtenu depuis la salle de rédaction d’Univers Freebox, loin d’être excellent :
Notez enfin que le Moto G7 Play supporte la 4G 700 MHz.
Des performances suffisantes pour jouer (un peu)
Si le Moto G7 Play n’est pas une bête de course, comme le confirment des passages dans AnTuTu ou Disk Speed, il permet toutefois de jouer occasionnellement.
Nous avons ainsi pu faire tourner Asphalt 9 et PUBG Mobile de manière fluide, mais avec des niveaux de graphismes bas et avec quelques rares saccades. Un bon point remarqué durant nos sessions de jeux : pas de chauffe désagréable.
Une autonomie correcte
La batterie n’est pas monstrueuse, mais la configuration est plutôt modeste. Il en ressort de ce fait une autonomie pas exceptionnelle, mais convenable dans l’ensemble. Partis de 100 % à 8h54, nous sommes arrivés à 34 % à 17h42. Entre temps, une mise à jour du système, 2 heures 45 minutes de streaming audio avec une enceinte Bluetooth, 1 heure 10 minutes de GPS, quelques photos et de la consultation sur Twitter. Une autre fois, nous avons commencé avec 100 % à 13h50, pour arriver à 40 % le lendemain vers 13h00. Entre temps, un gros téléchargement (PUBG Mobile), 1 heure de jeu, 35 minutes de vidéo YouTube avec les écouteurs en Bluetooth, 2 heures de streaming audio avec le casque, des photos, des tests de débits, du Twitter et du surf Internet.
Le rechargement de cette batterie prend un peu de temps, comme le montre ce suivi. Pas étonnant avec un chargeur 5 Watts dans la boîte.
– 13h02 : 40 %
– 13h38 : 72 %
– 13h59 : 88 %
– 14h30 : 100 %
Une interface Android Pie avec quelques fonctions intéressantes
La ROM fournie avec le Moto G7 Play repose sur Android Pie. Elle n’est pas blindée d’applications partenaires.
Elle propose quelques fonctionnalités intéressantes regroupées dans une section “Moto” dans les paramètres, comme l’écran attentif. L’écran reste allumé lorsque vous le regardez. Il y a également les gestes pour le capture d’écran à trois doigts, le lancement rapide de l’appareil photo avec deux pivotements de poignet, l’allumage de la lampe-torche avec deux gestes tranchants de la main ou la réduction de la taille d’écran d’un glissement de doigt.
Concernant la sécurité, nous avions les patchs du mois de mars 2019, avant de passer à ceux de juin 2019 grâce à une mise à jour. Toujours en parlant de la sécurité, les deux solutions proposées (lecteur d’empreintes ou reconnaissance faciale) fonctionnent relativement bien. Nous avons toutefois une préférence pour le lecteur d’empreintes, caché dans le logo Motorola au dos, qui se montre très rapide, en plus d’être efficace.
VERDICT : après une petite semaine de test, notre bilan est plutôt positif. Alors oui, le Moto G7 Play n’est pas parfait avec son écran faiblement défini présentant une encoche assez imposante, son rendu audio moyen, ses photos passables et une charge assez lente. Maintenant, on peut aimer le format compact, la possibilité de jouer de manière occasionnelle, la batterie qui permet de tenir la journée sans passer par la case secteur et son système d’exploitation non surchargé d’applications partenaires. Surtout en sachant qu’on parle d’un smartphone à moins de 200 euros.