Auteur : dimitri

Huawei officialise son smartphone nova 6 avec option 5G et charge rapide 40 Watts

Huawei présente ses nouveaux smartphones nova 6 et nova 6se.

Commençons par le Huawei nova 6 qui est le modèle haut de gamme et qui existera dans des versions 4G et 5G. Celui-ci s’équipe d’un chipset Kirin 990, d’un écran AMOLED 6,57 pouces Full HD+, d’un triple capteur photo 40 + 8 + 8 Mégapixels au dos (principal + zoom optique + ultra grand-angle) et d’un double capteur photo 32 + 8 Mégapixels à l’avant dans un double poinçon (principal + ultra grand-angle). Il dispose aussi d’un lecteur d’empreintes digitales sur la tranche et d’une batterie 4 100 mAh rechargeable en 40 Watts. Le modèle 5G, dont la compatibilité 5G est d’ailleurs assurée par le modem Balong 5000,  opte pour une batterie 4 200 mAh.

Poursuivons avec le Huawei nova 6 SE, le modèle de milieu de gamme. Celui-ci se dote d’un chipset Kirin 810, d’un écran IPS 6,4 pouces Full HD+, d’un quadruple capteur photo 40 + 8 + 2 + 2 Mégapixels au dos (principal + ultra grand-angle + profondeur + macrophotographie), d’un capteur photo frontal 16 Mégapixels dans un poinçon et d’une batterie 4 200 mAh en 40 Watts. Là encore, le capteur biométrique s’installe sur la tranche.

Les Huawei nova 6 et Huawei nova 6 SE s’accompagnent d’une ROM Emotion UI 10 basée sur Android 10. Le constructeur a pour l’instant communiqué sur la disponibilité à domicile. Les prix des nova 6 et nova 6 5G démarreront aux équivalents de 410 et 485 euros pour une configuration avec 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. Il est question de l’équivalent de 280 euros pour le nova 6 SE en configuration 8/128 Go.

Source : GSMArena

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La rédaction a testé le Samsung Galaxy A70, un smartphone grand format avec quelques atouts

Après les tests du Samsung Galaxy A20e et Samsung Galaxy A40, la rédaction vous propose celui du Samsung Galaxy A70, un smartphone proposant une configuration de milieu de gamme avec un grand écran.

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Samsung Galaxy A70 qui nous a été prêté par la marque et que l’on peut dénicher à 300-350 euros :

 


La fiche technique


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,0 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 675)
–   Mémoire vive : 6 Go


–   Écran : dalle Super AMOLED 6,7 pouces avec une définition Full HD+ (2 400 x 1 080 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 128 Go (extensible, grâce à un emplacement MicroSD dédié)


–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20
–   Deux emplacements Nano-SIM dans un tiroir en haut de la tranche gauche


–   Triple capteur photo au dos : 32 + 8 + 5 (principal + ultra grand-angle + profondeur )
–   Capteur photo à l’avant : 32 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
–   Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 4 500 mAh (non amovible)
–   Recharge : en filaire avec le bloc 25 Watts fourni


–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI


–   Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes sous l’écran ou reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal


 

Un smartphone grand format, mais fin

 

S’il est particulièrement fin, le Galaxy A70 se révèle imposant avec son écran 6,7 pouces. Il ne fera donc pas forcément le bonheur des utilisateurs ayant des petites mains.

Visuellement, le Galaxy A70 n’en fait pas trop. La finition avec blanche avec reflets de couleur est en tout cas loin d’être déplaisante. 

 

Un grand écran, mais pas de son stéréo

 

Comme dit plus haut, l’écran est grand, ce qui rend plaisant le visionnage d’un film ou l’utilisation d’un jeu vidéo. Vraiment. Le choix d’une dalle AMOLED se traduit par un bon rendu des couleurs. Il y a une encoche goutte d’eau, mais assez petite pour se faire oublier. Elle ne nous a en tout cas jamais dérangés.

Le son produit par le Galaxy A70 n’est pas exceptionnel, simplement puissant et agréable à écouter. Dommage qu’il n’est pas stéréo. Surtout avec un écran de grande taille qui incite à regarder de la vidéo et à jouer.

Toujours au chapitre audio, on a le mini-jack avec des écouteurs filaires d’assez bonne facture. Ils parviennent à bien insoler de l’extérieur et se débrouillent dans les basses.

 

Une partie photo correcte, mais sans plus

 

Le Galaxy A70 parvient à produire des clichés corrects avec son bloc photo arrière, même en basse luminosité, grâce à un mode nuit qui corrige les défauts de type halo lumineux, mais sans trop en faire. La possibilité de capture ultra grand-angle est aussi bienvenue pour certaines prises de vue. Les selfies sont en revanche souvent décevants, avec des difficultés à gérer la lumière. Au moins, a-t-on un mode ultra grand-angle à disposition.

Ci-dessous, une photo en extérieur, puis sa version ultra grand-angle :

D’autres photos en extérieur :

Une photo en intérieur avec l’effet Bokeh :

Une photo d’un objet en intérieur, puis sa version zoomée 3x :

Un selfie en extérieur :

 

Le jeu ? Une formalité

 

Avec son processeur octa-core 2,0 GHz et ses 6 Go de mémoire vive, le Galaxy A70 nous a permis quelques parties sympathiques d’Aphalt 9 et Call of Duty Mobile. Nous avions des graphismes agréables à regarder et une bonne fluidité. Une chauffe est perceptible, mais rend simplement le smartphone légèrement tiède. Rien d’anormal, donc.

Disk Speed nous indiquait 209 Mo/s en écriture et 555 Mo/s en lecture pour la mémoire interne, ce qui explique la fluidité générale et les installations rapides.

AnTuTu positionne de son côté le Galaxy A70 juste au-dessus d’un Xiaom Mi 9 Lite, un milieu de gamme de 2019 que nous avons d’ailleurs testé, et à quelques places d’un Huawei P20, un haut de gamme de 2018. Bref, nous sommes plutôt bien lotis en termes de performances.

 

 

De débits confortables en 4G, mais pas de B28

 

Durant nos tests, nous avons franchi à plusieurs reprises la barre des 100 Mbit/s en réception en extérieur dans des zones bien couvertes et étions généralement à quelques dizaines de Mbit/s en réception en intérieur.

Ci-dessous, des exemples de débits en extérieur :

 

Puis des exemples de débits observés en intérieur :

 

De quoi envisager les deux jours et une charge rapide

 

Avec sa batterie 4 500 mAh, le Galaxy A70 tient sans problème la journée et permet d’envisager les 2 journées, si vous n’êtes pas trop gourmand. Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

 

(1er cas) : Départ à 11h10 avec 100 % et arrivée le lendemain 11h15 avec 35 %
– 1 heure et 10 minutes de Netflix avec le son du smartphone
– 2 heures et 25 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 1 heure et 15 minutes de streaming avec les écouteurs filaires
– 40 minutes de jeu avec le haut-parleur
– Consultation et alertes Twitter
– Alertes Gmail
– Notifications Call of Duty
– Surf sur Internet
– Tests de débits

 

(2e cas) : Départ à 23h46 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 9h35 avec 24 %
– 1 heure et 30 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
– 10 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 35 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 30 minutes de jeu avec le son du smartphone
– Photos
– Consultation et alertes Twitter
– Alertes Gmail
– Notifications Call of Duty
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Téléchargements d’applications, dont 2 gros jeux
– Benchmarks
– Tests de débits

 

Le chargeur 25 Watts fourni permet à la charge de ne pas s’éterniser, malgré la grosse capacité de la batterie. Ci-dessous, deux suivis de charge :

 

(1er cas) :
– 9h53 : 35 %
– 10h00 : 43 %
– 10h26 : 76 %
– 10h40 : 86 %
– 11h19 : 100 %

 

(2e cas) :
– 22h10 : 21 %
– 22h15 : 27 %
– 22h20 : 32 %
– 22h25 : 38 %
– 22h30 : 45 %
– 22h35 : 50 %
– 22h40 : 57 %
– 23h02 : 82 %
– 23h15 : 90 %
– 23h46 : 100 %

 

 

L’interface One UI, toujours claire et complète

 

L’interface One UI fournie avec le Galax A70 repose sur Android 9.0 alias Pie.

 

 

Elle propose les fonctions pratiques que l’on connaît, dont :

– Le mode nuit pour ne pas déranger le voisin de chambre le soir
– L’espace enfants pour confier le smartphone aux plus jeunes, avec un espace sécurité
– La gestion avancée des gestes, avec notamment la capture d’écran grâce au tranchant de la main
– Le choix de garder ou non les boutons de navigation Android
– Le mode à une main (qui sera encore plus bienvenu avec un tel écran)
– L’outil de maintenance de l’appareil

 

 

Quelques applications sont pré-installées dans le cadre de partenariats commerciaux : Facebook, Nefflix, Spotify, Onedrive, Linkedin et Office. On peut supprimer Spotify, LinkedIn et Office.

 

Durant nos tests, une mise à jour nous a fait passer des patchs de sécurité du mois de mai 2019 à ceux de septembre 2019. Nous avons vérifié avant la publication de ce test, mais n’avions pas mieux pour l’instant.

 

Toujours en parlant de sécurité, on a le choix entre le lecteur d’empreintes sous l’écran ou à la reconnaissance faciale. Si la seconde fonctionne plutôt bien, ce n’est pas le cas de la première. En plus de ne pas être des plus rapides, il lui arrive d’échouer.

 


VERDICT

Pouvant être trouvé à 300-350 euros chez certaines enseignes, le Galaxy A70 ne manque pas d’arguments avec son chipset permettant du multimédia dans de bonnes conditions, son grand écran idéal pour le jeu et la vidéo, son rendu audio plutôt propre (mais pas stéréo), sa grosse batterie permettant d’envisager deux jours d’autonomie, sa charge rapide et son interface One UI vraiment agréable à utiliser au quotidien. Sa partie photo n’est pas exceptionnelle, mais elle devrait satisfaire la plupart des utilisateurs avec son mode nuit et son mode ultra grand-angle, sauf peut-être chez les amateurs de selfies. En négatif, il y a ce support de la 4G 700 MHz manquant si vous abonnés chez Free Mobile et ce lecteur d’empreintes un poil lent.


 

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Smartphones à écran pliable : le Galaxy Fold 2 s’annonce bien moins cher

Samsung prépare le successeur du Galaxy Fold, son premier smartphone à écran pliable. Il sera bien moins cher.

Hormis peut-être le Fold 1 de la firme Escobar, qui est en réalité le recyclage d’un ancien modèle à la qualité très moyenne, les smartphones à écran pliable coûtent une petite fortune. Le Samsung Galaxy Fold, que nous avons d’ailleurs testé, coûte dans les 2 000 euros. Le Huawei Mate X avait de son côté été annoncé à 2 299 euros. Même avec sa fiche de milieu de gamme, le Motorola RAZR 2019 s’affiche à 1 599 euros.

Maintenant, il s’agit de la première génération et les prix ne pourront que baisser avec les générations suivantes. Si l’on en croit les dernières fuites à son propos, le Galaxy Fold 2, que prépare Samsung et dont on pourrait avoir des nouvelles au prochain MWC de Barcelone fin février 2020, sera d’ailleurs bien moins cher que le Galaxy Fold premier du nom. Avec des coûts de fabrication moins élevés, celui-ci pourrait en effet sortir à environ 1 000 dollars. 

Après avoir ouvert la voie, Samsung compte évidemment avoir sa part du gâteau. Il faut donc rester compétitif sur ce nouveau marché, surtout avec des acteurs comme Xiaomi en embuscade. Le constructeur chinois a en effet déjà montré qu’il se penchait sur ce type d’appareils.
 

Source : GizChina

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Insolite : le frère de Pablo Escobar lance son smartphone pliable avec une campagne promotionnelle assez hot

Le frère de Pablo Escobar, célèbre trafiquant de drogue, lance un smartphone pliable. Il a décidé d’en faire la promotion avec une campagne publicitaire à faire grimper la température en cette période froide de l’année.

Le nom de Pablo Escobar, célèbre baron colombien de la drogue tué en décembre 1993, sonne comme un vrai business pour son frère Roberto, qui a d’ailleurs une société Escobar Inc. Casquettes, t-shirts et même lance-flamme, tout y passe. À travers cette société, Roberto Escobar lance un produit que l’on n’attendait pas forcément, moins en tout cas que chez Xiaomi. Il commercialise en effet un smartphone pliable à 349 dollars nommé Fold 1 et d’ailleurs basé sur le FlexPai lancé par Royole en 2018. 

Interrogé par Digital Trends, Roberto Escobar a évoqué la volonté de combattre Apple et Samsung, qu’il qualifie d'”escrocs” qui vendent des smartphones “trop chers”, en rendant la technologique accessible au plus grand nombre. Et pour cause puisque le Fold 1 est le smartphone à écran pliable le moins cher du marché. En tout cas, tous les moyens apparaissent bons pour parvenir à ses fins. Y compris le recours à de jeunes femmes très légèrement vêtues pour faire la promotion du smartphone.

Ci-dessous, quelques-unes des vidéos promotionnelles :

Source : Les Numériques

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Smartphones : Android 11 pourrait faire évoluer le mode avion

Le système d’exploitation Android pourrait faire évoluer le mode avion dans le cadre d’une prochaine version. Le mode avion prendrait en compte le succès des casques et écouteurs sans-fil.

Au-delà de sa fonction première, à savoir ne pas interférer avec les équipements des avions, le mode Avion disponible sur nos smartphones et permettant de couper toutes les connectivités sans-fil peut s’avérer pratique pour ne pas être dérangé par un appel, un message, un e-mail ou une notification le temps d’un moment de repos. Il permet aussi d’accélérer un peu la recharge de la batterie de l’appareil.

Maintenant, son activation coupe les connexions cellulaire et Wi-Fi, mais également le Bluetooth. Or, l’utilisateur peut vouloir couper rapidement et simplement les liaisons réseau tout en continuant à écouter de la musique avec son casque ou ses écouteurs Bluetooth. D’après des lignes de code repérées par le site XDA Developers, Android 11, la prochaine version du système d’exploitation de Google, pourrait rendre la chose plus pratique. Une option permettrait en effet de ne pas couper automatiquement le Bluetooth lors de l’activation du mode Avion alors qu’un appareil est connecté pour l’audio.
 

Source : XDA Developers

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La rédaction a testé le Samsung Galaxy A40, un smartphone qui plaira essentiellement pour son format compact

Après le test du Samsung Galaxy A20e, la rédaction se penche sur le Samsung Galaxy A40, un smartphone proposant une configuration de petit milieu de gamme dans un format compact.

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Samsung Galaxy A40 qui nous a été prêté par la marque et que l’on peut trouver à 200-260 euros, selon les enseignes :

 


La fiche technique


–   Processeur : octa-core jusqu’à 1,8 GHz (chipset Samsung Exynos 7885)
–   Mémoire vive : 4 Go


–   Écran : dalle Super AMOLED 5,9 pouces avec une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 64 Go (extensible, grâce à un emplacement MicroSD dédié)


–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B3/B5/B7/B8/B20
–   Deux emplacements Nano-SIM dans un tiroir en haut de la tranche gauche


–   Double capteur photo au dos : 16 + 5 Mégapixels (principal + ultra grand-angle)
–   Capteur photo à l’avant : 25 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
–   Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 3 100 mAh (non amovible)
–   Recharge : en filaire avec le bloc 15 Watts fourni


–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface One UI


–    Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal


 

Un smartphone léger et compact qui se fait vite oublier

 

Visuellement, le Galaxy A40 est plutôt sympa, notamment dans la finition que nous avons reçue et dont la coque reflète différentes couleurs. Cela le fait un peu sortir du lot.

En main, le Galaxy A40 se révèle vraiment agréable avec son format compact et son poids plume. Il a d’ailleurs le même gabarit qu’un Galaxy S9, mais en plus léger. Tellement léger qu’il s’est fait oublier durant un footing d’une heure et demie alors qu’il était glissé dans la poche du short. Nous savions seulement qu’il était là, grâce à la musique envoyée dans les écouteurs Bluetooth.

 

Un écran correct et un son propre, mais pas très puissant

 

Avec son écran AMOLED, le Galaxy A40 offre un bel affichage, des couleurs satisfaisantes (pour son niveau de gamme, évidemment). Son encoche goutte d’eau est assez petite pour se faire oublier, que ce soit en vidéo ou en jeu. Rien à signaler de ce côté-là.

Au chapitre son, rien de catastrophique ni d’exceptionnel. Le haut-parleur dans la tranche inférieure fait son boulot. On l’aurait juste aimé un peu plus puissant. Un peu trop de vent dans la rue et vous n’entendez plus rien du tout sans coller votre oreille au haut-parleur. Le manque de puissance fait aussi qu’on peut le pousser à fond à la maison sans déranger les autres occupants.

Notez enfin la présence du mini-jack dans la tranche inférieure. On pourra y connecter les écouteurs filaires d’origine qui sont plutôt bons en basses.

 

De la photo d’appoint, rien de plus

 

Le Galaxy A40 n’est pas un champion de la photo. Les clichés produits par le double capteur au dos manquent de détails et se montrent parfois baveux. En basse de luminosité, sans mode nuit, pas moyen de rattraper grand chose. Dès qu’une source lumineuse de type lampadaire ou phare de voiture se pointe, ça devient compliqué. Les clichés produits par le capteur frontal n’ont rien d’exceptionnel, mais sont loin d’être affreux. Ils permettront au moins un partage sur les réseaux sociaux.

Ci-dessous, une photo prise en journée en extérieur, puis sa version ultra grand-angle :

Une photo prise en fin de journée (il commençait à faire sombre) en extérieur, puis sa version ultra grand-angle (qui reflète d’ailleurs davantage le niveau de luminosité à ce moment-là) :

Des photos prises de nuit :

Un selfie en mode classique, puis sa version grand-angle :

 

Une expérience fluide, mais le minimum syndical en jeu

 

Les performances du Galaxy A40 permettent une utilisation fluide. Le jeu est possible, mais pas dans les meilleures conditions. Call of Duty Mobile se montre fluide, mais avec les graphismes faibles. Quant à Asphalt 9, il s’accompagne de quelques saccades par moment. Enfin, sans être trop importante, la chauffe se fait sentir en jeu, dans une bonne partie du dos. On sent que ça travaille là-dessous.

Sans être trop lente, la mémoire de stockage interne n’est pas la plus rapide. L’outil Disk Speed nous indiquait en effet 102 Mo/s en écriture et 220 Mo/s en lecture.

 

Une 4G avec des débits confortables

 

Durant nos quelques jours de tests, le Galaxy A40 nous permettait du surf et des téléchargements en 4G dans de bonnes conditions. Nous atteignions généralement les 100 Mbit/s en réception en extérieur et avons même approché les 200 Mbit/s en réception une fois.

Ci-dessous, des exemples de débits en extérieur :

 

Un test de débit depuis la salle de rédaction :

Chose à noter si vous êtes abonnés chez Free Mobile : pas de B28 (4G 700 MHz) sur ce Samsung Galaxy A40.

 

Pas de quoi envisager deux jours sans se priver

 

Avec sa batterie 3 100 mAh, le Galaxy A40 assure bien la journée d’utilisation. Il ne faudra toutefois pas espérer tenir deux jours sans se restreindre un peu. Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

 

(1er cas) Départ à 10h00 avec 100 % et arrivé le lendemain à 9h41 avec 10 % :

– 1 heure et 5 minutes de Netflix avec le son du smartphone
– 1 heure et de 25 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– 40 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 40 minutes de YouTube avec le son du smartphone 
– Photos
– Consultation et alertes Twitter
– Notifications Gmail
– Surf sur Internet
– Quelques SMS
– Mises à jour des applications 

 

(2e cas) Départ à 8h39 avec 100 % et arrivée le lendemain à 12h15 avec 19 %
– 1 heure et 15 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
– 10 minutes de streaming audio avec le son du smartphone
– 20 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 15 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 35 minutes de jeu avec le son du smartphone
– Photos
– Consultation et alertes Twitter
– Notifications Gmail
– Surf sur Internet
– Tests de débits
– Benchmark
– Une mise à jour système
– Téléchargement des applications, dont 2 gros jeux
– Manipulations avec captures d’écran

 

Avec une batterie assez modeste et une charge filaire 15 Watts, faire le plein ne prend pas trop de temps. Ci-dessous, deux suivis de charge :

 

(1er cas)
– 9h41 % : 10 %
– 9h46 : 16 %
– 9h51 % : 24 %
– 10h01 : 38 %
– 10h17 : 60 %
– 10h30 : 77 %
– 10h45 : 90 %
– 11h08 : 100 %

 

(2e cas)
– 21h30 : 13 %
– 21h35 :  20 %
– 21h40 : 27 %
– 21h45 : 34 %
– 21h50 : 42 %
– 21h55 : 49 %
– 22h00 : 56 %
– 22h15 : 75 %
– 22h48 : 100 %

 

L’interface One UI, toujours claire et complète

 

 

Le Samsung Galaxy A40 s’accompagne de l’interface One UI, avec pour socle Android 9.0 Pie.

Celle-ci propose quelques fonctions bienvenues :

– le mode nuit (pour ne pas déranger le voisin de chambre)
– la gestion avancée des gestes
– le mode à une main
– la possibilité de garder les boutons de navigation
– l’outil de maintenance de l’appareil

 

 

En parlant de gestion avancée des gestes, nous vous conseillons de désactiver la reconnaissance du glissement sur le lecteur d’empreintes, celui qui permet d’afficher le panneau de notifications. Celle-ci a plus tendance à agacer qu’autre chose avec les affichages non désirés.

Quelques applications sont pré-installées dans le cadre de partenariats commerciaux : Facebook, Spotify, One drive, LinkedIn et Office. On peut désinstaller Spotify, mais pas les autres.

   

Terminons sur le volet sécurité. Les solutions de déverrouillage disponibles, à savoir le lecteur d’empreintes au dos et la reconnaissance faciale, ne sont pas les plus rapides que nous ayons vues à la rédaction. Au moins ont-elles le mérite de fonctionner correctement.

Quant aux patchs de sécurité, ils sont passés de mai à octobre, grâce à une mise à jour intermédiaire installée durant nos tests.

 

 

 


VERDICT

Le Galaxy A40 a quelques atouts. Une chose qu’on ne peut lui retirer, c’est en effet son format et son poids rendant la prise en main vraiment agréable. On aime sa charge assez rapide pour faire le plein en environ 1 heure et demie, ce qui est loin d’être un calvaire. Sans être exceptionnelles, les performances permettent de jouer. Quant à l’affichage et au son, ils sont simplement corrects.

Maintenant, il y a la concurrence. Sauf à chercher absolument le format compact, le Redmi Note 8T à 200 euros est clairement plus séduisant avec sa fiche technique plus étoffée et son autonomie vraiment confortable. Et si vous avez 50 euros de plus en termes de budget, le Redmi Note 8 Pro à 250 euros avec son chipset orienté gaming et son capteur photo 64 Mégapixels n’aura pas de mal à attirer votre attention.


 

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Mise à jour Android 10 : Samsung commence à déployer l’interface One UI 2 sur ses Galaxy S10

Bonne nouvelle pour les propriétaires européens des Galaxy S10e, Galaxy S10 et Galaxy S10+. Samsung commence à déployer la version stable de One UI 2, basée sur Android 10, sur ses trois smartphones haut de gamme.

Depuis que Google a annoncé son système Android 10 sur ses smartphones Pixel, les constructeurs partenaires annoncent tour à  tour le déploiement de la mise à jour sur leurs modèles.

La nouvelle d’aujourd’hui concerne les propriétaires des smartphones Galaxy S10e, Galaxy S10 et Galaxy S10+. Le constructeur sud-coréen commence à en effet à diffuser la version stable de One UI 2, sa dernière interface basée sur Android 10, en Europe.

Pour l’instant proposé en Allemagne, le téléchargement de 1,9 Go devrait l’être prochainement sur d’autres marchés, dont la France. Il inclut d’ailleurs les patchs de sécurité Android du mois de décembre 2019.

Rappelons que nous avons réalisé des tests des Galaxy S10e, Galaxy S10 et Galaxy S10+. Univers Freebox vient également de publier un test complet du Galaxy Fold.

Source : GSMArena

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La rédaction a pu tester le Galaxy Fold, premier smartphone avec écran pliable de Samsung

La rédaction a testé pendant deux semaines le Galaxy Fold, premier smartphone avec écran pliable commercialisé par Samsung. Une vitrine technologique à 2 000 euros qui a ses qualités, mais aussi ses défauts.

 

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Galaxy Fold qui nous a été prêté par la marque :

 


La fiche technique


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,84 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 855)
–   Mémoire vive : 12 Go


–   Écran externe : dalle AMOLED 4,6 pouces en 1 680 x 720 pixels
–   Écran interne : dalle AMOLED souple de 7,3 pouces en 1 536 x 2 152 pixels
–   Audio : son stéréo produit par le haut-parleur en haut et le haut-parleur en bas
–   Stockage : 512 Go (non extensible)


–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B12/B13/B14
/B18/B19/B20/B25/B26/B28/B29/B30/B66/B71
–   Un logement Nano-SIM dans un tiroir en haut de la tranche gauche


–   Triple photo au dos : 12 + 16 + 12 Mégapixels
–  Double capteur photo à  l’intérieur : 10 + 8 Mégapixels (dans une large encoche)
–   Capteur photo à l’avant : 10 Mégapixels (dans une large bordure)


–   Prise casque 3,5 millimètres : non
–   Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 4 380 mAh (non amovible)
–   Charge : en filaire avec le bloc 15 Watts fourni ou en sans-fil en 15 Watts
–   Recharge inversée :  en sans-fil en 9 Watts 


–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI


–    Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes sur la tranche droite ou reconnaissance faciale


 

Il faut l’dire : une bonne tablette, mais un mauvais smartphone

 

Le Samsung Fold propose un nouveau format. On un écran de petit smartphone (4,6 pouces) à l’extérieur et un écran de petite tablette tactile (7,3 pouces) à l’extérieur, entre lesquels on bascule en pliant ou dépliant l’appareil. En mode smartphone, le Samsung Fold est long et épais. De loin, et même d’un peu plus près, il peut faire penser à une grosse télécommande. En mode tablette, il propose une épaisseur assez classique. 

En termes de prise en main, le Samsung Fold est une bonne tablette, mais un mauvais smartphone. En tant que smartphone, il ne se glisse en effet pas forcément bien dans la poche et rend moins évidentes et/ou moins rassurantes des actions pourtant devenues naturelles sur smartphone comme la prise d’un selfie, la prise d’une photo au bord de l’eau, la saisie d’un message ou la saisie d’une adresse Web. Cela s’explique par l’écran étriqué qui rend la lecture et la saisie moins confortables, mais également par ce côté pavé qui rend la prise en main moins assurée. Le coût du smartphone de 2 000 euros n’est pas non plus étranger à cette appréhension. Surtout quand l’appareil ne vous appartient pas. Plusieurs personnes de notre entourage ont purement et simplement refusé d’y toucher.

En tant que tablette tactile, pas vraiment de souci. Le format a beaucoup plu au sein de la rédaction ou auprès des personnes extérieures. On a autant de plaisir à utiliser le Galaxy Fold qu’une tablette l’iPad Mini 2.

 

Un écran de smartphone étriqué, un son puissant

 

Côté écran, celui du mode smartphone est vraiment trop étriqué. On aurait aimé qu’il couvre un peu plus de surface, pour offrir une plus grande diagonale.

Celui-ci du mode tablette se révèle plus confortable. Sa pliure se voit sous certains angles, mais elle se fait oublier en jeu ou en vidéo. En jeu, elle pourra déranger si votre doigt doit se balader sur toute la surface. Dans un jeu avec des contrôles fixes, comme Call of Duty, elle ne fera pas sentir. Il y a en revanche cette large encoche qui peut masquer une partie de l’interface dans un jeu. Dommage.

Quid des craintes concernant l’écran souple que l’on peut avoir peur de plier et déplier ? Après un léger temps d’adaptation, on finit par prendre le pli et l’ouverture / fermeture devient plus naturelle, plus assurée.

Rien à redire pour la partie son. Le son est stéréo, puissant et dynamique. On a plaisir à poser le Galaxy Fold sur la table pour diffuser un peu de musique ou même à jouer dans le canapé avec un bon volume sonore. Bien évidemment, une enceinte Bluetooth fera facilement mieux, notamment pour les basses.

 

 

Une excellente partie photo

 

Les six capteurs photo du Galaxy Fold permettent une certaine polyvalence en termes de clichés. Il y a un mode nuit. Celui-ci pourra corriger quelques défauts. Mails il ne fera pas de miracle en toute circonstance. Quant aux selfies, ils n’ont rien de confortable avec un pavé dans la main ou un grand écran de tablette dans les mains.

Ci-dessous, une photo en extérieur par très mauvais temps, avec sa version zoomée et sa version ultra grand-angle :

Une photo en intérieur, avec sa version zoomée :

Un mode portrait en intérieur :

Une photo le soir en milieu urbain, puis sa version corrigée par le mode nuit :

Un selfie en extérieur, par mauvais temps :

 

Un smartphone qui fait tout tourner

 

Avec un chipset Snapdragon 855 à bord et 12 Go de RAM, notre Galaxy Fold fait évidemment tout tourner et bien. Il y a juste cette petite chauffe que nous avons notée par moment. Elle se manifeste au niveau de la tranche. Rien de dérangeant toutefois.

La rapidité se note aussi au niveau de la mémoire de stockage interne. L’outil Disk Speed nous indiquait en effet 411 Mo/s en écriture et 1,3 Go en lecture. Oui, ça décoiffe.

 

De débits confortables en 4G et un support de la B28

 

Nous avons testé le  Samsung Galaxy Fold sur le réseau de Free Mobile. 

Voici des exemples de débits en extérieur :

 

Puis des exemples de débits en intérieur :

Le Galaxy Fold gère enfin la 4G 700 MHz (B28), chère à l’opérateur de Xavier Niel.

 

Une autonomie suffisante pour passer la journée

 

En termes d’autonomie, le Galaxy Fold peut tenir la journée sans problème et permet d’envisager une seconde journée. Cela dépendra évidemment des usages.

 

Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

 

(1er cas) Départ à 7h50 avec 100 % et arrivée le lendemain à 8h38 avec 20 %

– 1 heure et 20 minutes de jeu avec le son du Galaxy Fold
– 25 minutes de YouTube avec le son du Galaxy Fold
– 45 minutes de streaming audio avec l’enceinte Bluetooth
– 2 heures et 40 minutes de streaming audio avec le casque Bluetooth
– Consultations et alertes Twitter
– Alerte Gmail
– Surf sur Internet
– Téléchargements des applications, dont trois gros jeux
– Photos
– Tests de débits
– Benchmark

 

(2e cas) Départ  à 23h07 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 12h30 avec 13 %

– 25 minutes de YouTube avec l’enceinte Bluetooth
– 40 minutes de YouTube avec le son du Galaxy Fold
– 2 heures et 50 minutes de streaming audio avec l’enceinte Bluetooth
– 40 minutes de streaming audio avec le son du Galaxy Fold
– 25 minutes de jeu avec l’enceinte Bluetooth
– 1 heure et 45 minutes de jeu avec le son du Galaxy Fold
– Consultation et alertes Twitter
– Alertes Gmail
– Surf sur Internet
– Mises à jour des applications, dont une grosse de 1 Go

 

Avec un chargeur 15 Watts, la charge de la batterie 4 380 mAh ne s’éternise pas.

Ci-dessous, deux suivis de charge :

 

(1er exemple) :
– 8h47 : 19 %
– 8h52 : 25 %
– 8h59 : 34 %
– 9h15 : 53 %
– 9h37 : 74 %
– 10h00 : 90 %
– 10h31 : 100 %

 

(2e exemple) :
– 9h45 : 37 %
– 9h50 : 43 %
– 9h55 : 50 %
– 10h01 : 57 %
– 10h22 : 78 %
– 10h56 : 92 %
– 11h20 : 100 %

 

Notez enfin qu’il y a la recharge sans-fil. Nous avons ainsi pu recharger le Galaxy Fold sur le player de la Freebox Delta. La charge sans-fil permet de recharger les écouteurs sans-fil Galaxy Buds.

 

Une partie logicielle intéressante, mais perfectible

 

L’interface One UI du Galaxy Fold repose sur le système Android 9.0 alias Pie. Elle a évidemment été adaptée à l’appareil. Il y a exemple les boutons virtuels (pour qui voudraient les garder), que l’on peut mettre à droite, à gauche ou au centre de l’écran interne.

Sur l’écran externe :

 

 

 

Sur l’écran interne :

Il y a également la bascule entre les deux écrans. Dommage d’ailleurs que la bascule s’opère depuis l’écran externe vers l’écran interne pour avoir un affichage plus grand pour la lecture vidéo, l’affichage d’une photo ou l’affichage d’une page Web, mais pas dans le sens inverse.

Chose pratique également : le multifenêtre qui permet d’avoir deux petites fenêtres sur la droite et une grande fenêtre sur la gauche. Ci-dessous, nous avions YouTube, ainsi que Facebook et Twitter :

En plus classique, nous avons aussi aimé les fonctions pratiques comme le mode sombre, la gestion avancée des gestes, l’outil de maintenance et la barre latérale donnant accès aux applications favorites. L’Espace Enfants est là. Pas sûr qu’il serve beaucoup avec un appareil à 2 000 euros.

Du côté des logiciels pré-installés, il y a Facebook, OneDrive et Netflix. On ne peut pas les désinstaller.

Durant nos tests, nous avions les patchs de sécurité du mois de novembre 2019. En parlant de sécurité, il y a la reconnaissance faciale qui marche très bien, notamment lors de l’ouverture du Galaxy Fold. Le lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite, en dessous du bouton d’allumage/mise en veille répond bien également.

Nous vous déconseillons juste de désactiver la gestuelle permettant d’afficher le panneau de notification lors du passage du doigt sur ce lecteur d’empreintes. L’affichage non désiré a vite fait d’agacer…

 


VERDICT

Le Galaxy Fold est-il une prouesse technologie ? Oui. Était-il vraiment prêt pour arriver entre les mains du grand public. Non.

Le Galaxy Fold se présente en effet comme un smartphone pouvant devenir une tablette tactile une fois déployé. Si l’expérience tablette tactile se révèle intéressante (mais pas parfaite pour autant), l’expérience smartphone se montre vite frustrante avec un appareil difficile à caser dans le poche et rendant les tâches courantes parfois compliquées.

Ajoutez à cela un prix très élevé et un écran plus fragile qu’à l’accoutumée. Le Galaxy Fold n’est pas celui qui démocratisera le smartphone avec écran souple. Il apparaît plus comme celui ayant en quelques sortes essuyé les plâtres et ouvert la voie aux autres constructeurs en montrant que c’est possible. On le voit aussi devenir un objet collector pour les geeks les plus fortunés. Voilà qui donne en tout cas envie de voir la suite. L’expérience ne pourra être que meilleure.


 

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51 % des Français privilégient le smartphone pour se connecter à Internet

L’Arcep vient de publier son dernier baromètre du numérique. Près de 7 Français sur 10 jugent Internet indispensable et plus de 5 Français sur 10 privilégient le smartphone pour y accéder.

Réalisé avec le concours de 2 259 personnes âgées de 12 ans et plus interrogées en face a face à leur domicile, le baromètre de l’Arcep révèle notamment qu’avoir un accès à Internet est important en termes d’intégration dans la société pour 68 % des Français. Un chiffre en hausse de 14 points depuis 2009.  Ils sont 63 % à estimer qu’Internet à un impact positif sur leur vie personnelle et 71 % à penser qu’il a un impact sur la vie professionnelle. Pour s’y connecter, 51 % d’entre eux privilégient d’ailleurs le smartphone qu’ils sont 77 % à posséder. En parallèle, 31 % préfèrent l’ordinateur.

Mais quels sont les usages ? 78 % des personnes équipées d’un smartphone disent l’utiliser pour la messagerie instantanée. 61 % l’utilisent pour des appels via application et 36 % pour la vidéo à la demande. Un outil de communication, mais également de loisir, donc. On apprend également que 66 % se contentent du navigateur Web par défaut. Ils n’en ont jamais testé un autre. Et parmi ceux en ayant testé un autre, seuls 55 % en ont finalement changé.

Autres enseignements du baromètre : 16 % possèdent un objet connecté de type smartwatch et 9 % sont équipés d’une enceinte connectée avec assistant vocal intégré. Une partie consacrée aux réseaux sociaux nous apprend enfin  que 51 % ont retrouvé d’anciennes connaissances, que 44 % ont fait de nouvelles connaissances et que 15 % ont fait une rencontre amoureuse.

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La rédaction a testé le Redmi Note 8T, la nouvelle valeur étalon des smartphones à 200 euros

La rédaction a testé pendant une bonne semaine le Redmi Note 8T, un smartphone qui entend jouer sur tous les tableaux, tout en restant accessible au plus grand nombre, avec un prix démarrant sous la barre des 200 euros.

 

Avant de passer à ce test, voici un rappel des principales caractéristiques du Redmi Note 8T qui nous a été prêté par la marque et que l’on peut trouver à 199,90 euros en version 4/64 Go ou 229,90 euros en version 4/128 Go :

 


La fiche technique


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,0 GHz (chipset Qualcomm Snapdragon 665)
–   Mémoire vive : 4 Go


–   Écran : dalle IPS 6,3 pouces avec une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels)
–   Audio : son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
–   Stockage : 64 ou 128 Go (extensible, grâce à un emplacement MicroSD dédié)


–   Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
–   Deux emplacements Nano-SIM dans un tiroir en haut de la tranche gauche


–   Quadruple capteur photo au dos : 48 + 8 + 2 + 2 Mégapixels (principal + ultra grand-angle 120 degrés + macrophotographie + infos de profondeur)
–   Capteur photo à l’avant : 13 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau)


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
–   Connectique de charge : port USB-C (tranche inférieure)
–   Connectivité Bluetooth : version 4.2
–   Support NFC : oui


–   Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le bloc 18 Watts fourni


–   Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI


–    Solutions de déverrouillage : lecteur d’empreintes au dos ou reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal


 

Un beau smartphone, mais un bloc photo un peu imposant

 

On peut le dire, le Redmi Note 8T est plutôt agréable à regarder, notamment dans la finition Blanc Lunaire de notre exemplaire de test.

La prise en main peut en revanche se révéler moins convaincante. Si le smartphone ne glisse pas des mains, son bloc photo dorsal protubérant et ses arrêtes nettes pourront déranger lors la tenue à une main chez les gauchers ou lors de la tenue en mode paysage durant une session de jeu. Ce bloc photo imposant et excentré rend aussi le smartphone instable lorsqu’il est posé sur la table. Fort heureusement, la coque de protection fournie atténue cela.

Il y a aussi ces arrêtes nettes autour de l’écran, qui ne sont pas forcément des plus agréables lorsque le doigt passe dessus.

 

Un bel écran, mais un son pas stéréo

 

Le Redmi Note 8T ne profite pas d’une dalle AMOLED, mais propose tout de même quelque chose d’agréable au niveau des couleurs. La luminosité de son écran rend également agréable l’usage en extérieur. Notez qu’il est possible de régler les couleurs et le contraste depuis les paramètres. Son encoche goutte d’eau ? Nous n’y avons même pas prêté attention.

Le son est plutôt agréable à écouter. Dommage qu’il n’est pas stéréo, ce qui n’est pas une surprise chez Xiaomi. Le constructeur se contente en effet souvent de proposer une diffusion via le haut-parleur dans la tranche inférieure.

Les écouteurs, les mêmes que ceux fournis avec le Redmi Note 7 Edition 700, sont de bonne facture. Ils produisent notamment un bon niveau de basses. Ceux-ci se branchent d’ailleurs en mini-jack, le constructeur ayant conservé cette connectique.

 

Un smartphone polyvalent en photo

 

Avec ses quatre capteurs photo au dos et un mode nuit dédié, le Redmi Note 8T n’excelle pas forcément, mais se montre plutôt polyvalent, pouvant proposer du grand-angle, un zoom assez correct et des photos de nuit convenables (sauf quand les conditions ne s’y prêtent pas du tout). 

Ci-dessous, une photo en extérieur, puis sa version ultra grand-angle que nous avons trouvé un peu trop contrastée :

Une photo avec des canards en mouvement prise de loin, puis sa version zoomée :

Des photos des membres de l’équipe en compagnie d’un visage angélique bien connu au sein de la communauté Free (Lucas a d’ailleurs préféré faire sa photo comme un grand) :

Une photo en intérieur avec l’effet Bokeh :

Une photo de nuit, puis sa version corrigée par le mode nuit dédié qui n’en fait pas trop :

Un selfie en intérieur :

 

Des performances intéressantes, mais une chauffe parfois dérangeante

 

Le chipset Snapdragon 665 à bord, une plate-forme de milieu de gamme, permet de faire tourner de gros jeux comme Call of Duty Mobile. Rien à redire de ce côté-là. En revanche, nous avons noté une chauffe lors de nos sessions de jeu. Rien de catastrophique, mais rien de très agréable non plus. Dommage.

 

De bons débits en 4G et un support de la B28

 

Sans être extraordinaires, les débits obtenus durant nos tests permettent de surfer et de télécharger de grosses applications sans trop attendre. Nous avons approché les 150 Mbit/s en réception.

Ci-dessous, des débits observés en extérieur :

 

Et d’autres en intérieur, où les débits en réception étaient de quelques dizaines de mégaoctets :

 

 

Comme l’indique la fiche technique, le Redmi Note 8T supporte la 4G 700 MHz (B), chère à l’opérateur de Xavier Niel. Un bon point.

 

Une autonomie intéressante et une charge qui ne prend pas trop longtemps

 

Avec sa batterie 4 000 mAh, le Redmi Note 8T permet de partir l’esprit tranquille. Durant nos tests, il n’a jamais fini sur les rotules à l’issue d’une journée plutôt soutenue. Nous en avions toujours assez pour envisager une demi-journée supplémentaire, voire une seconde journée.

 

Ci-dessous, deux exemples d’utilisation :

(1er cas) Départ à 13h30 avec 100 % et arrivée le lendemain à 19h06 avec 23 %
– 1 heure et 20 minutes de streaming audio avec les écouteurs Bluetooth
– 1 heure et 45 minutes de YouTube avec le haut-parleur
– 55 minutes de Netflix avec le haut-parleur
– 35 minutes de jeu avec le haut-parleur
– Consultation et alertes Twitter
– Notifications Gmail
– Quelques SMS
– Surf sur Internet
– Quelques mises à jour d’applications

 

Notez d’ailleurs que nous étions assez occupés sur cette période et que l’appareil a été très peu sollicité entre 11h14 et 19h06. Il est passé de 37 à 23 % sur la période. Le Redmi Note 8T consomme très peu en veille.

 

(2e cas) Départ à 8h47 avec 100 % et arrivée le lendemain à 8h56 avec 35 %
– 1 heure de streaming audio avec les écouteurs filaires
– 1 heure et de 20 minutes de streaming avec le casque Bluetooth
– 1 heure et 10 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires 
– 35 minutes de jeu avec le haut-parleur
– Consultation et alertes Twitter
– Notifications Gmail
– 1 gros téléchargement
– Quelques SMS
– Photos
– Des tests de débits

 

Avec le chargeur de 18 Watts, la charge ne s’éternise pas.

Ci-dessous, deux suivis de charge :

(1er cas)
– 10h25 : 8 %
– 10h30 : 17 %
– 10h35 : 23 %
– 10h40 : 28 %
– 10h50 : 40 %
– 10h11 : 64 %
– 11h30 : 86 %
– 11h42 : 93 %
– 12h09 : 100 %

(2e cas)
– 10h19 : 29 %
– 10h49 : 66 %
– 11h40 : 100 %

 

Une ROM basée sur Android Pie avec des fonctions intéressantes

 

Avec son smartphone, le constructeur fournit une ROM MIUI basée sur Android 9.0 Pie.

 

Elle propose quelques fonctions pratiques comme :

– le mode nuit pour ne pas déranger le voisin de chambre et épargner ses yeux
– le second espace pour mettre ses données sensibles à l’abri
– la capture d’écran à trois doigts
– l’écran divisé.

  

  

Nous avons même été surpris de découvrir une fonction de nettoyage du haut-parleur. Pourquoi pas.

Du côté des applications pré-installées dans le cadre de partenariats, il y a Facebook, WPS Office, Netflix et AliExpress, ainsi que les jeux Pop Shooter Blast et Dust Settle. On peut les supprimer.

 

Parlons enfin de la sécurité. Les deux solutions de verrouillage, à savoir le lecteur d’empreintes au dos ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant, sont efficaces et rapides. Rien à signaler à leur propos. 

Quant aux patchs, nous avions ceux d’octobre 2019 après une mise à jour intermédiaire.

 

 


VERDICT

Le Redmi Note 8T se révèle très convaincant à l’usage. Plutôt beau, il offre un grand écran bien défini, un son propre, des photos correctes même le soir (avec son mode nuit), assez de performances pour jouer dans de bonnes conditions aux derniers jeux et le support de la 4G 700 MHz chère à Free. Il offre aussi une bonne autonomie, assez bonne pour passer une journée loin d’une prise secteur, voire deux si vous passez peu de temps sur le smartphone. On aime aussi ses écouteurs d’origine d’assez bonne facture. Le Redmi Note 8T n’est pas parfait pour autant avec son bloc photo arrière qui dépasse beaucoup à notre goût, un son pas stéréo et une chauffe un peu dérangeante lors des sessions de jeu. À 200 euros, on ne peut tout simplement que le conseiller.


 

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