L’ANFR dresse le bilan de ses contrôles concernant le respect du DAS par les constructeurs de smartphones. 46 appareils ont été testés. 8 ne respectaient pas les limites réglementaires.
La fiche technique technique d’un smartphone indique le DAS (Débit d’Absorption Spécifique) ou SAR (Specific Absorption Rate) en anglais. L’indice correspond à la quantité d’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain, lors de l’utilisation d’un terminal radioélectrique tel qu’un téléphone portable. Il existe trois types de DAS pour prendre en compte différentes situations : le DAS tête pour les conversations téléphoniques, le DAS tronc pour les moments où le téléphone est rangé dans la veste ou le DAS membre pour les moments où le téléphone est tenu à la main ou glissé dans la poche du pantalon. Le DAS se mesure en Watt par Kilogramme. En France, la réglementation fixe la limite à 2 W/Kg pour le DAS tête et le DAS tronc. On peut aller jusqu’à 4 W/Kg avec le DAS membre.
L’ANFR (Agence nationale des fréquences) réalise des contrôles pour vérifier que les constructeurs restent bien dans les clous. Elle vient d’ailleurs de publier son bilan pour le premier semestre 2019, au cours duquel les DAS de 46 mobiles ont été contrôlés. Si 38 mobiles étaient conformes à la réglementation, avec des DAS tronc oscillant entre 0,596 et 1,88 W/kg et des DAS tête compris entre 0,24 et 0,456 W/kg, 8 dépassaient en revanche les limites réglementaires.
Pour 7 d’entre eux, dont le DAS tronc était trop élevé, les fabricants concernés ont proposé une mise à jour ou retiré les appareils du marché :
Pour le 8e, dont le DAS tête était trop élevé, le constructeur a procédé à une mise à jour :
Heureusement qu'ils sont là ça rassure, personne ne fait n'importe quoi au moins.
Bonjour, Deglace d'accord avec vous (+1 pt), on constate une nette amélioration en général après mise à jour, comme quoi c'est quand même efficace et que l'ANFR surveille ... !!!