Le géant américain a rendu public les données qu’il a collecté durant l’épidémie, permettant de suivre les mouvements de populations mais aussi la fréquentation de différents endroits.
Les données des utilisateurs sont fortement mises à contribution dans le cadre de cette épidémie. Orange les utilise en partenariat avec l’INSERN, SFR quant à lui vient d’annoncer en fournir à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA)… Google s’en mêle en publiant des analyses de ses données de géolocalisation sur une page dédiée, avec un rapport mis à jour avec des données datant de 2 à 3 jours avant la publication.
Des données accessibles à tous
Google est certainement l’une des entreprises les plus connues pour sa collecte de données. Avec son système, il peut ainsi fournir des indications assez précises concernant les mouvements de populations mais aussi la fréquentation de certains endroits. La firme de Mountain View a ainsi annoncé mettre ses données à disposition, sous forme de pourcentages pour mieux comprendre l’impact de la crise sur les déplacements dans 131 pays, dont la France. Elles sont accessibles sur le site de Google, mais uniquement en anglais.
On peut ainsi y voir par exemple qu’en moyenne, en France, la fréquentation des pharmacies et des commerces a baissé de 72% par rapport à la moyenne habituelle depuis le début du confinement, après un pic important. D’autres lieux sont listées, comme les parcs ou les lieux de travail par exemple, dont la fréquentation a baissé respectivement de 82% et 56%.
Si vous êtes plus curieux de la situation actuelle dans votre secteur, un rapport équivalent est établi pour chaque région de France. La tendance est bien sûr à une forte baisse pour toutes les catégories, excepté pour… le lieu de résidence, évidemment.
Cette action a été possible avec des données agrégées et anonymisées des utilisateurs ayant activé l’historique de localisation de leurs appareils explique Google sous son rapport. Cette fonctionnalité désactivée par défaut peut être activée ou désactivée depuis le compte Google directement et l’historique peut être supprimé si vous le souhaitez.
En partenariat avec INSERM, ah oui, cet organisme présidé par le mari de madame Buzin,
+1
Et qui mettent (tout les 2) des bâtons dans les roues du Pr Raoult
Gilles Bloch n'est pas le mari de Mme Buzin et là n'est pas le sujet
Donc ils trouvent que les gens vont moins dans les parcs fermés et moins au travail et...sans blague! Bon pour les pharmacies c'était moins évident mais globalement l'intérêt de ce genre de données semble très limité.
Limité pour toi, mais pour ceux qui doivent géré le confinement et faire du prédictif sur la vague de contamination ça permet de voir ou seront les prochains point qui n'ont rien respecté et qui vont avoir un afflux massif vers les hopitaux dans les prochaines semaines. ça permet aussi de voir l'évolution de la maladie indirectement car entre un smartphone qui borne dans des maisons et un qui borne dans un hopital c'est clairement pas le même vécu pour le possesseur du smartphone.
Il me semble evident que Google disposent, et mettra à disposition,
d'informations et statistiques plus détaillées que celles misent
en "libre service"